Balade découverte dans la vallée du Lembron

Le Lembron (Photo © Nigel Pert)

Disparition de 30% des oiseaux, de 80% des insectes volants et de 60% des effectifs d’animaux sauvages depuis une trentaine d’années : comment ne pas faire le lien avec la disparition des haies dans nos campagnes ? N’est-ce pas en effet dans la haie bocagère avec ses trois étages de végétation, arbres, arbustes variés et plantes sur les talus, que les oiseaux, insectes et mammifères peuvent trouver le gîte et le couvert ?

L’AEVN propose une balade découverte de la haie bocagère au gré des sentiers de la vallée du Lembron  qui est un site particulièrement riche pour l’observation des arbres, de la flore, des oiseaux.

Dimanche 12 mai 2019 : Rendez-vous à 10H devant l’église de la Lande Saint Siméon. Parcours de 3,5 km. Durée 2H. Prévoir de bonnes chaussures ou des bottes par temps humide.

Un livret sera fourni aux enfants présents pour leur faire découvrir la haie sous forme de jeu.

Gratuit.

Contact : association.aevn@gmail.com – 06 11 33 05 58

La Haie bocagère en automne

Dimanche 23 septembre, jour de l’automne, avait lieu dans les chemins autour d’Athis Val de Rouvre une randonnée découverte de la haie bocagère organisée par l’AEVN. La météo n’était pas vraiment favorable et les organisateurs étaient prêts à renoncer. Mais à 10H, l’heure du rendez-vous, une petite fenêtre de ciel bleu s’est dévoilée et a donné le signal du départ. Nous avons pu ainsi observer les essences d’arbres présentes dans les haies qui bordent le chemin et d’abord les hêtres qui font la beauté du Bois d’Athis. Le sol était recouvert de faines qui donneront au printemps des dizaines de petit hêtres.

Mais peu arriveront à grandir…

En chemin, nous avons observé les fruits de l’aubépine : les cenelles

Les fruits du prunellier, les prunelles :

les fruits du fusain d’Europe, les « bonnets d’évêque »

les fruits du néflier, les nèfles :

et aussi les châtaignes, les cynorhodons (fruits de l’églantier), sans oublier les mûres. Si tous ces fruits ne sont pas comestibles por les humains, certains le sont pour les oiseaux qui sont bien contents de trouver à la fin de l’hiver les fruits du lierre quand il n’y a plus rien d’autre à manger.