Balade découverte dans la vallée du Lembron

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Le Lembron (Photo © Nigel Pert)

Disparition de 30% des oiseaux, de 80% des insectes volants et de 60% des effectifs d’animaux sauvages depuis une trentaine d’années : comment ne pas faire le lien avec la disparition des haies dans nos campagnes ? N’est-ce pas en effet dans la haie bocagère avec ses trois étages de végétation, arbres, arbustes variés et plantes sur les talus, que les oiseaux, insectes et mammifères peuvent trouver le gîte et le couvert ?

L’AEVN propose une balade découverte de la haie bocagère au gré des sentiers de la vallée du Lembron  qui est un site particulièrement riche pour l’observation des arbres, de la flore, des oiseaux.

Dimanche 12 mai 2019 : Rendez-vous à 10H devant l’église de la Lande Saint Siméon. Parcours de 3,5 km. Durée 2H. Prévoir de bonnes chaussures ou des bottes par temps humide.

Un livret sera fourni aux enfants présents pour leur faire découvrir la haie sous forme de jeu.

Gratuit.

Contact : association.aevn@gmail.com – 06 11 33 05 58

Soirée-débat « La Magie des Haies » à Saint Denis de Méré

Après Athis Val de Rouvre, en avril 2016, Flers, Vassy, Cerisy Belle Etoile et Ecouché,  la Mairie de Saint Denis de Méré nous accueillait mardi 4 avril 2017 pour la soirée-débat autour du film « La Magie des Haies » de Sébastien Bradu et Marie-Odile Laulanie. C’était donc la sixième projection organisée en partenariat avec le CPIE des Collines Normandes et la SCIC Bois Bocage Énergie avec le soutien de la DREAL de Normandie.

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Le samedi 8 avril avait lieu une sortie découverte de la haie bocagère autour du bourg.

Une douzaine de personnes étaient présentes et même si de nombreuses haies ont disparu autour de Saint Denis de Méré, nous avons pu observer les essences d’arbres caractérisant la haie bocagère.

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Sortie découverte de la haie – Cahan

Le samedi 1er avril avait lieu la première sortie découverte de la haie sur la commune de Cahan. C’était un peu tôt pour pouvoir observer toutes les feuilles des arbres de la haie bocagère mais on pouvait trouver au pied de la haie des feuilles mortes pour que les enfants puissent les reconnaître à l’aide du dépliant qui leur avait été fourni.

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Une quinzaine de personnes étaient au rendez-vous et les deux enfants présents ont participé activement à la recherche proposée par le petit livret-jeux élaboré par nos soins !

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Parmi les arbres rencontrés, nous avons pu observer des formes étranges :

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La torsade

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La lyre

 

Non aux pièges tuants

Parmi tous les pièges autorisés en France, certains sont conçus pour tuer les animaux. Dans les faits, ces pièges se révèlent non sélectifs et provoquent la mort ou la mutilation de nombreuses autres espèces non visées. Théoriquement destinés aux espèces « nuisibles », ils éliminent avec la même radicalité des animaux domestiques et des espèces protégées (hérissons, écureuils, genettes, chats sauvages, loutres…).

L’ASPAS dénonce la barbarie de ces pièges et demande l’interdiction définitive de leur utilisation au ministère de l’Écologie, afin que plus aucun piège tuant ne puisse être tendu en pleine nature, proche de nos maisons et porter une atteinte grave à notre faune sauvage et domestique.

Signez pour obtenir l’interdiction des pièges tuants !

– See more at: http://www.aspas-nature.org/agir/petitions/non-aux-pieges-tuants/#sthash.YaQIwQ9i.dpuf

Nourrir les oiseaux en hiver

© Nigel Pert

© Nigel Pert

Beaucoup d’oiseaux ne survivent pas aux rigueurs de l’hiver. Cette mortalité naturelle s’ajoute à celle provoquée par les pesticides et la disparition ou le bouleversement de leur milieu de vie. Nous pouvons venir en aide aux oiseaux en installant dans son jardin ou à sa fenêtre un poste de nourrissage.

Le plus simple est de mettre un distributeur automatique de graines. La graine de tournesol est de loin celle préférée de la plupart des passereaux en période de disette. Il faut aussi de la graisse pour résister au froid. On peut acheter des petits filets contenant des boules de graisse ou demander au boucher un morceau de gras que l’on suspendra par une ficelle. Quand il gèle il faut aussi penser à placer une écuelle avec de l’eau tiède pour qu’ils puissent boire (et la renouveler régulièrement).

Et attention aux chats qui ne doivent pas pouvoir atteindre le poste de nourrissage.

chasse en temps de neige

La chasse en temps de neige est interdite par principe. En effet, pendant cette période, les animaux, qui doivent lutter contre le froid et ont plus de mal à trouver leur nourriture, sont affaiblis. De plus, les traces qu’ils laissent dans la neige permettent de les pister facilement et rendent la chasse encore plus inéquitable que d’ordinaire.

Malheureusement, et comme souvent en matière de chasse, beaucoup d’exceptions à cette interdiction existent. Ainsi, en application de l’article R.424-2 du code de l’environnement, le Préfet peut (ça n’est pas une obligation !), dans l’arrêté annuel d’ouverture et de fermeture de la chasse, autoriser en temps de neige :

– la chasse au gibier d’eau en zone de chasse maritime et sur les fleuves, rivières, canaux, réservoirs, lacs, étangs et dans les marais non asséchés (le tir au-dessus de la nappe d’eau étant seul autorisé)

– la chasse des animaux soumis à un plan de chasse légal (quotas minimum et maximum d’animaux à abattre dans la saison); 

– la chasse à courre et la vénerie sous terre (c’est-à-dire le déterrage) ;

– la chasse du sanglier, du lapin, du renard et du pigeon ramier ; 

– la chasse des animaux dont la liste est établie, pour chaque département, par le ministre chargé de la chasse.

 Il est alors très difficile d’affirmer qu’un tir en temps de neige est illégal. Il faut savoir quelle espèce a été tirée, et vérifier sur l’arrêté préfectoral déterminant l’ouverture et la fermeture de la chasse (qui doit être affiché en Mairie pendant toute la saison d’ouverture) si cette espèce peut être chassée en temps de neige  par dérogation.

Bords de routes

Aujourd’hui, samedi 28 novembre, si on se promène dans la Vallée du Noireau, on peut encore trouver des fleurs sur les bords des routes et des sentiers… si la DDE ne vient pas comme la semaine dernière scalper la berme et les talus sur la D911 près de Pont Erambourg.

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A noter que le tronçon concerné se situe dans le Calvados.

24 heures pour la biodiversité

L’Association Faune et Flore de l’Orne (AFFO) et la Société linnéenne de Normandie organisaient les 6 et 7 juin 2009 avec le concours de l’AEVN et du CPIE Collines Normandes « Les 24 heures pour la biodiversité« Sur la commune de Berjou (61). L’objectif de ce week-end de Était Recenser en l’espace de 24 heures, un maximum d’espèces animales et végétales et de montrer Ainsi au grand public que la biodiversité Peut être observée Chez nous, en Normandie, et pas seulement en Amazonie ou d’autres pays lointains!

Une soirée bilan aura lieu le vendredi 22 janvier à 20H Dans la salle des fêtes du Rocray à Cahan (61430) sur la D911 entre Pont d’Ouilly et Condé sur Noireau.